2016

Par Antsa R.

Le syndicat des industries de Madagascar (SIM) a lancé hier son nouveau slogan. Ce message vise à inciter les consommateurs à acheter le « Vita malagasy », pour le patriotisme économique et la solidarité envers les industries nationales.

Dans la même filée, un nouveau logo, aux couleurs vives dominées par le rouge et le vert, a également été lancé. Celui-ci rappelle, en effet, les couleurs du drapeau national. Le rouge reflète l'énergie, la passion, la force, le courage, le dynamisme et le triomphe. Le vert illustre la nature, la confiance, l'espoir, la foi, l'orgueil, la jeunesse et la stabilité. « Le slogan en origami suggère la transformation et la fabrication.

Sa partie supérieure verte évoque le « M » de Madagascar, tandis que sa partie inférieure de couleur rouge apparaît comme un check de validation de conformité, de qualité ou même d'origine. Le cœur souligne la dimension émotionnelle en harmonie avec le slogan. Ce slogan est rassembleur », a indiqué Fredy Rajaonera, président du SIM.
 
(c) MIDI MADAGASIKARA

Industrie : le Sim demande la révision à la baisse de la TVALe Syndicat des industries de Madagascar (Sim) demande la révision à la baisse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Pour le syndicat, la TVA à 20% nuit à la compétitivité des produits malgaches face aux produits importés.

Les opérateurs membres du Sim demandent à ce que l’Etat diminue entre 10 et 15% la TVA de 20%, appliquée actuellement sur les produits commercialisés à Madagascar. Une demande que le syndicat a envoyée auprès des autorités pour être intégrée dans la Loi de finances 2017, selon les explications de Fredy Rajaonera, président du Sim lors de la présentation du nouveau logo du syndicat hier, dans ses locaux à Ankorondrano.

Pour les membres du Sim, ce taux de 20% de la TVA engendre d’énormes pertes pours les industriels et la compétitivité des produits malgaches face à l’entrée effrénée des produits importés sur le marché local considérée comme une concurrence déloyale qui demeure non maîtrisée.

D’après ce dirigeant d’entreprise malgache, des dialogues et des consultations ont eu lieu,  notamment avec la Direction générale des impôts (DGI). «Nous lui avons remis nos recommandations, dont la question sur la TVA (…). Nous espérons qu’au moins une partie de nos recommandations soient prises en considération et concrétisées», a-t-il déclaré. La loi sur le développement de l’industrie sera également présentée à cette session parlementaire ordinaire.

Par ailleurs, le syndicat revendique l’application égale des règlements à tous les opérateurs économiques et industriels surtout dans l’importation des produits. Par exemple, certains importateurs mettent sur le marché des produits dont les indications sur l’emballage sont inscrites dans une langue que les consommateurs du pays ne peuvent pas déchiffrer. Pourtant, il semble qu’aucune sanction n’ait été prise à l’encontre de ces importateurs.

Quid du climat des affaires ?

Face au fait de dire que le climat des affaires à Madagascar s’est amélioré, le président du Sim  d’affirmer que cela «stagne un peu». Certes, l’Etat formule ses engagements, mais sa participation est davantage sollicitée. «Nous sommes condamnés à travailler avec l’Etat et l’Etat est condamner à travailler avec nous», a-t-il tenu à souligner avant d’ajouter que «En termes de qualité, nous essayons toujours de nous démarquer, notamment dans le respect des normes».

Pour le Sim, l’industrie demeure le parent pauvre du secteur économique à Madagascar. Malgré la mise en place d’une politique industrielle, le tissu industriel malgache reste faible compte tenu de l’environnement économique dans lequel il évolue. La part de la valeur  ajoutée créée par les industries dans le PIB à Madagascar n’a jamais dépassé les 15% depuis 1984. Pourtant dans les pays de la Sadc, cette part constitue 23,4% du PIB contre 31% pour les Brics. Pour les pays de l’OCDE, cela atteint 33,5%.

A noter que  le Sim a procédé à un rebranding de son logo et de son slogan. Le nouveau slogan du Sim est dorénavant «Tiako ny Antsika».

(c) madagasikara.info

 

Un compromis a été trouvé entre l’Etat et le secteur privé.Les deux parties ont convenu de reprendre le dialogue public-privé afin de trouver rapidement des solutions concertées aux préoccupations prioritaires du secteur privé.

Le dialogue entre l’Etat et le secteur privé a repris grâce à l’effort mené par le ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé en tant que tutelle des opérateurs économiques. En outre, les deux parties ont trouvé un compromis concernant surtout la mise en application de l’ACD (Advance Cargo Declaration) au niveau des ports de Madagascar suite aux discussions informelles. En effet, « toute obligation de payer des redevances pour la sûreté maritime et de s’enregistrer sur un système en vue d’assurer cette sûreté maritime est annulée », a annoncé le ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé, Narson Rafidimanana, lors d’une conférence de presse hier. Par contre,« l’Etat ne vas pas reculer dans ses actions car les deux parties ont convenu de travailler de concert pour la mise en place d’un autre système de sécurisation des ports de Madagascar dont la mise en œuvre sera nationale et confiée à l’APMF (Agence Portuaire, Maritime et Fluviale) », a-t-il poursuivi.

Port passoir. Ainsi, « nous avons fixé un délai de deux mois pour concevoir ce système qualifié de transparent, équitable et n’entraînant aucune entrave au commerce international tout en ne remettant pas en cause les régimes spécifiques pré-existants », a enchaîné le ministre de l’Industrie. Et ce n’est pas tout ! Le secteur privé et l’Etat veilleront à ce que les organes de gouvernance de l’APMF fonctionnent normalement. En fait, « l’APMF et le secteur privé vont chercher ensemble des solutions visant à renforcer les normes de sûreté et de sécurité portuaires. Toute opération d’importation ou d’exportation ne sera plus ainsi soumise à l’application de l’ACD. Mais d’autres actions seront entreprises afin d’améliorer les infrastructures portuaires. Cela permettra d’éviter un port passoir, ou plus précisément, l’exportation illicite de marchandises ou l’introduction des produits prohibés tels que les armes dans le pays », a précisé le ministre des Transports, Ulrich Randriantiana.

Remboursement de TVA. Par ailleurs, le GEM (Groupement des Entreprises de Madagascar) et le SIM (Syndicat des Industries de Madagascar), de leur côté, ont manifesté leur volonté de reprendre leur participation au dialogue public-privé afin de résorber un tel problème. En effet, d’autres sujets méritent encore d’êtres discutés comme la gestion des arriérés du secteur privé, notamment le délai de traitement des dossiers de remboursement de TVA qui a duré plus d’un an. La réflexion sur les contrôles fiscaux, surtout sur la création et le rôle de la CRFA (Commission Fiscale de Recours Administratif) n’est pas en reste. Parlant du remboursement de TVA, le ministre des Finances et du Budget Gervais Rakotoarimanana a évoqué que le compte séquestre au niveau de la Banque Centrale est déjà alimenté. « Suite à une entente, le projet Ambatovy sera remboursé dans les 10j après l’alimentation de ce compte. En fait, des procédures de contrôle seront effectuées au niveau des entreprises concernées avant tout paiement », a-t-il conclu.

Navalona R. (c) Source www.midi-madagasikara.mg 

Le 27 juillet 2016, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord de 40 mois au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur de Madagascar d’un montant équivalant à 220 millions de DTS (environ 304,7 millions de dollars, ou 180 % de la quote-part actuelle), pour contribuer à renforcer la stabilité macroéconomique et promouvoir une croissance durable et inclusive.

La décision du Conseil d’administration ouvre la voie au décaissement immédiat de 31,428 millions de DTS (environ 43,5 millions de dollars). Le montant résiduel sera mis à disposition en plusieurs tranches sur la durée du programme, sous réserve de la réalisation de revues semestrielles.

Le Conseil d’administration a en outre été informé de l’approbation par la Directrice générale de la première et dernière revue du programme de référence semestriel qui a couvert la période de septembre 2015 à fin mars 2016. Durant cette période, le pays a constitué des antécédents satisfaisants de réformes soutenues et enregistré des progrès dans la plupart des domaines.

Lire la suite sur http://www.imf.org/

Un vent de renouveau sur la communication du Syndicat des industries de Madagascar (Sim). En s’associant avec l’agence de communication Becom, le magazine bimestriel « Expansion Madagascar » du Sim, sera de nouveau édité en version papier. Une convention a été signée entre les deux entités pour entériner cette collaboration en novembre 2015.

Une nouvelle Expansion

Freddy Rajaonera, président du Sim déclare : « La communication est importante en ce 21e siècle afin de véhiculer des idées, cimenter les relations entre les différents acteurs économiques. Expansion Madagascar est un moyen de communication aux membres du Sim pour informer sur leurs actualités. Ce magazine est un support d’informations sur les lois régissant leurs activités. Il recense les évènements à venir auprès du syndicat ». Avec un contenu tourné vers le leadership économique et industriel, le magazine Expansion Madagascar s’est donné pour vocation de stimuler et de promouvoir les initiatives et impulsions. La relance d’Expansion Madagascar a été accompagnée d’un rebranding où tout a été retravaillé, tout en célébrant l’héritage et la vocation du support.

SIM : Relance du magazine "Expansion Madagascar"