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Le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM) souffle cette année ses 60 bougies. Le groupement entend marquer d’une pierre blanche la célébration de cet événement, a-t-on appris d’une conférence de presse donnée à l’hôtel Le Fred, de Faravohitra hier. Selon les explications de son président national, Fredy Rajaonera, pour cette année 2018, le SIM compte célébrer avec faste son 60ème anniversaire pour démontrer ses parcours, ses réalisations et ses performances. Le 60ème anniversaire du SIM sera ainsi célébré à travers un panel d’activités, notamment la semaine du VITA MALAGASY, le Salon de l’Industrie de Madagascar qui se tiendra du 21 au 24 juin 2018 au Forello-Expo de Tanjombato, une soirée de Gala VITA MALAGASY pour le 22 juin 2018 au Carlton et surtout, le lancement officiel de la célébration du 60ème anniversaire du SIM et du label MALAGASY NY ANTSIKA SIM.

Label MALAGASY NY ANTSIKA SIM

En 2017, le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM) avait obtenu un appui du programme PROCOM (fonds Union Européenne) pour la mise en place et la promotion d’un label. L’objectif de ce label est de distinguer et de démontrer la qualité des produits fabriqués par les industries membres du SIM. Après validation du Conseil d’Administration, le label du SIM prend la dénomination de « MALAGASY NY ANTSIKA /SIM ». A l’égard du consommateur, ce label du SIM signifiera que : – Le produit respecte les règlementations et normes de qualité ; – La transformation du produit est effectuée à Madagascar, garantissant ainsi la création de richesse et des valeurs ajoutées dans le pays. – Le producteur d’un produit marqué respecte le code d’éthique. « MALAGASY NY ANTSIKA / SIM » dispose déjà d’une identité visuelle. Le plan de communication pour le promouvoir a été également conçu. Aussi, plusieurs actions de communication sont prévues pour la promotion de ce label à partir du mois d’avril jusqu’au mois de juillet 2018. Seuls les membres du SIM peuvent bénéficier de ce label moyennant le respect du cahier des charges établi.

Créé en 1958, le SIM est une association à but non lucratif ayant pour objet l’étude, la préservation des droits et la défense des intérêts professionnels, économiques, financiers, commerciaux et sociaux des industries ainsi que des activités qui leur sont connexes ayant leur siège social à Madagascar. Regroupant actuellement près de 72 membres dont 64 entreprises, 07 groupes et 01 association professionnelle, le SIM figure parmi les groupements privés de grande envergure collaborant avec une diversité de partenaires, notamment les institutions publiques, les partenaires techniques et financiers, les grandes entreprises, les associations nationales et internationales.

L.R

(c) matv.mg

L’affaire ACD est portée au sommet de l’Etat. Face au forcing du gouvernement. Les groupements patronaux en appelle au Président de la République pour que la parole de l’Etat soit respectée, que les discussions qui ont été entamées sur la sécurisation des ports se poursuivent au sein de la plateforme de dialogue public-privé, conformément à l’accord signé le 1er Mars et que ce projet de mise en œuvre de l’ACD soit arrêté une fois pour toutes.

Critiqué par les Américains, l’ACD est aussi fortement contestée par le secteur privé. Tous les groupements patronaux, en l’occurrence, le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), le Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy (FIVMPAMA), le Groupement des Entreprises Franches et Partenaires (GEFP) et l’Entreprendre au Féminin Océan Indien (EFOI). Dans un communiqué, ces groupements représentatifs de l’ensemble des entreprises malgaches dénoncent la tentative gouvernementale.

Dialogue public – privé. « Un an après la première tentative de mise en place du système ACD, le secteur privé est de nouveau confronté à un projet similaire, sinon identique, matérialisé par la « Note explicative » de l’APMF en date du 19 janvier 2017.La lecture de cette note montre que l’APMF reprend les mêmes arguments dont l’inexactitude et le manque de pertinence ont pourtant été maintes fois démontrés par le secteur privé, notamment dans son communiqué du 15 Février 2016 ; et confirmés par les partenaires techniques et financiers. L’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique vient encore de réitérer sa position vis à vis du système ACD. Le GEM rappelle qu’il a signé le 1er Mars dernier, au nom du secteur privé, un accord qui prévoyait «de travailler de concert pour la mise en place d’un système de sécurisation des ports de Madagascar dont la mise en œuvre sera nationale et confiée à l’APMF ». Un groupe de travail a été constitué au niveau du dialogue public-privé. Les concertations privé-privé ont été achevées, le secteur privé attend toujours les résultats des consultations public-public. La « Note explicative » de l’APMF ne tient aucun compte de cette situation et si elle devait persister dans cette voie, la parole du Gouvernement serait en défaut.

Ebranlée. Dans ces conditions, la confiance serait ébranlée et la poursuite du dialogue public-privé ne pourrait être envisagée. Après les efforts et parfois les sacrifices consentis par le secteur privé dans le cadre de l’accueil du sommet du COMESA, du sommet de la Francophonie et sa participation massive à la CBI, la déception est grande. Par ailleurs, dans une conjoncture où les contraintes qui pèsent sur le secteur privé sont encore très fortes, cette initiative est mal venue. Après avoir subi pendant des semaines les problèmes de délestage, qui commencent tout juste à se résorber, subi la hausse du prix des carburants, les menaces inflationnistes dans plusieurs secteurs, le secteur privé souhaite pouvoir travailler dans la sérénité ».

Recueillis par R.Edmond

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