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(12/06/2015) À l’horizon 2020, le secteur industriel ambitionne de passer sa contribution au PIB à 25% contre 14% en 2014.

president sim lexpress

Un projet des partenaires techniques et financiers intervenant essentiellement dans le développement industriel. C’est, selon Christian Rajaosafara, vice-président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), l’un des moyens pour asseoir une véritable relance industrielle et augmenter la contribution de secteur secondaire dans le PIB du pays. À l’exemple du Projet de soutien au développement rural affecté aux producteurs, cet industriel a évoqué la nécessité de mise en œuvre d’un tel projet, qui ciblera directement les industriels.
Cette initiative devrait renforcer également le développement dans le monde rural par la valorisation des matières premières locales. « Actuellement, des industriels collaborent étroitement avec des producteurs pour assurer l’approvisionnement en matières premières. La réalisation d’un tel projet permettra de consolider cette relation car nous, les industriels, connaissons nos besoins qui seront transmises aux producteurs », a-t-il indiqué hier lors de l’émission Salangalanga, produite par l’Express de Madagascar et diffusée sur la RTA.

Fonds de garantie Fredy Rajaonera, le président du SIM a, pour sa part, souligné qu’une partie du financement des PTF devraiennt servir de fonds de garantie pour le développement industriel, ce qui faciliterait l’accès au crédit pour les opérateurs économiques, par la baisse du taux d’intérêt appliqué par les établis­sements financiers. La modernisation des équipements de production, la mise en conformité par rapport aux normes de qualité seront ainsi facilitées. Au même titre que l’énergie, le financement, les infrastructures et l’environnement des affaires dans l’ensemble sont autant de domaines qui nécessitent des réformes. Ces dernières devront permettre aux industries déjà fonctionnelles d’améliorer leur rentabilité, mais aussi d’attirer de nouveaux investisseurs.
« Beaucoup d’investisseurs ont déjà manifesté leur intérêt pour Madagascar, mais ils recherchent un climat des affaires attractif et serein. C’est dans ce cadre que nous lançons un appel à l’État pour qu’il y apporte sa contribution », a déclaré le président du SIM. Pour le moment, le développement industriel ne semble pas être la priorité de l’État. Cette situation se reflète par le budget alloué au ministère de l’industrie, dont le budget prévu dans la loi de finances 2015 ne représente que 0,7% du budget général.
Toujours dans le cadre de leur collaboration avec l’État, les industriels interpellent l’administration publique pour qu’elle inclue le privé, aux dispositions prises dans le cadre des accords internationaux, tel que l’élaboration de la nouvelle politique commerciale du pays qui est en cours et qui sera examiné au niveau de l’Organisation mondiale du Commerce en juillet. Un mémorandum sera envoyé par le privé à la délégation qui participera à cette réunion. Celui-ci comporte différentes propositions comme la réduction des taux de douanes pour les produits finis en provenance de Madagascar en tant que PMA, jusqu’à ce que les industries atteignent un niveau de compétitivité plus important.

Par Lantoniaina Razafindramiadana (source : lexpressmada.com)

(28/05/2015) - Les industries souffrent depuis des années de l’étroitesse et de la faiblesse du marché, des procédures d’importation et d’exportation, des taxes et redevances trop élevées.

fredy rajaoneraEn 2011, les états généraux de l’industrie de Madagascar avaient recommandé la mise en œuvre d’une « Politique industrielle » dont l’application devait permettre de modifier le comportement du secteur et de mieux orienter les acteurs économiques dans le choix de l’industrialisation. Par ailleurs, en 2012, les entreprises membres du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), en tant que secteur formel, ont participé de manière correcte à la création d’emploi. Vous avez offert 41.029 emplois directs, ce qui représente 8% de l’emploi formel et 21% de l’emploi offert par le secteur industriel.

Aujourd’hui, où en est l’industrie malgache qui n’est pas encore important dans l’économie, dans la mesure où sa part dans le PIB n’est que de près de 7%. Fredy Rajaonera, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM) dresse un bilan sans concession, et se projette d’ores et déjà sur l’avenir de l’industrie malgache, tout en jetant un regard particulier sur les conséquences sur l’économie d’une éventuelle nouvelle crise institutionnelle. Entretien.

© Orange Madagascar (Source orange.mg)

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