(28/05/2015) - Les industries souffrent depuis des années de l’étroitesse et de la faiblesse du marché, des procédures d’importation et d’exportation, des taxes et redevances trop élevées.

fredy rajaoneraEn 2011, les états généraux de l’industrie de Madagascar avaient recommandé la mise en œuvre d’une « Politique industrielle » dont l’application devait permettre de modifier le comportement du secteur et de mieux orienter les acteurs économiques dans le choix de l’industrialisation. Par ailleurs, en 2012, les entreprises membres du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), en tant que secteur formel, ont participé de manière correcte à la création d’emploi. Vous avez offert 41.029 emplois directs, ce qui représente 8% de l’emploi formel et 21% de l’emploi offert par le secteur industriel.

Aujourd’hui, où en est l’industrie malgache qui n’est pas encore important dans l’économie, dans la mesure où sa part dans le PIB n’est que de près de 7%. Fredy Rajaonera, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM) dresse un bilan sans concession, et se projette d’ores et déjà sur l’avenir de l’industrie malgache, tout en jetant un regard particulier sur les conséquences sur l’économie d’une éventuelle nouvelle crise institutionnelle. Entretien.

© Orange Madagascar (Source orange.mg)